Le département de la Seine-Maritime, d’une superficie de 6 278 km2, est un département du nord-ouest de la France, situé en région Haute-Normandie. La Seine-Maritime est limitrophe des départements de la Somme (80), de l’Oise 60) et de l’Eure (27).

Le littoral bordé au nord par la Manche, abrite des stations balnéaires (Étretat, Dieppe) et s’étend de l’estuaire de la Seine jusqu’à l’embouchure de la Bresle.

La Seine-Maritime  est formé de plateaux, qui tombent abruptement dans la mer, et de collines avec d’importantes forêts. Les forêts s’étendant le long de la basse seine forment le parc naturel régional de Brotonne. A l’est, les forêts de Lyons, d’Eu et d’Eawy recouvrent la région dont le point culminant est a une altitude de 243 m près d’Aumale.

L’élevage de bovins producteurs de lait domine dans le pays de Bray, tandis que, dans le reste du département, cultures et élevage sont associés.

Le littoral de la Seine Maritime abrite de nombreux ports de pêche (pêche côtière ou hauturière) dont Fécamp et Dieppe. Dieppe est également un port de commerce et de voyageurs. Le port du Havre qui, avec le port fluvial de Rouen, forment l’avant-port de Paris, deuxième port français en volume (après Marseille) et premier en valeur.

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Le département de l’Orne (61) est un département du nord-ouest de la France.  Il forme avec les départements du Calvados (14) et de la Manche (50), la région Basse Normandie.

Il doit son nom au fleuve éponyme « l’Orne » qui y prend sa source puis le traverse. Ce département peu pollué, très vert, a su conserver ses espaces naturels et forêts (près de 105 000 ha). Il s’étend sur les collines de Normandie, le pays d’Ouche et les collines du Perche. L’altitude y est peu élevée, le point culminant du département étant à 417 m dans la forêt d’Écouves.

Le climat de l’Orne est tempéré et les précipitations abondantes donnant cette couleur verte de la Normandie. Le département de l’Orne est essentiellement rural, de nombreuses forêts, comme celles du Perche et de Bellême ou encore d’Andaines et d’Écouves, tenant une place de choix dans l’activité économique. Il est aussi réputée pour ses élevages de chevaux en particulier l’élevage de trotteurs.

Il est aussi connu pour sa gastronomie normande avec le fameux camembert de Normandie, ou encore le boudin noir de Mortagne-au-Perche. Mais aussi pour ces vergers de Normandie produisant abondamment des fruits servant à la production du cidre, poiré, calvados…

L’Orne est aussi réputé pour sa station thermale de Bagnoles-de-l’Orne soignant les troubles veineux, rhumatologiques et gynécologiques.

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Le département de La Manche (50), d’une superficie de 5 938 km2, est un département du nord-ouest de la France, situé en région Basse-Normandie.

Il doit son nom au bras de mer éponyme qui le borde sur tout son pourtour nord et ouest, et le quart est.

Le département de la Manche est limitrophe des départements du Calvados (14), de l’Orne (61), de la Mayenne (53) et de l’Ille-et-Vilaine (35). Il correspond pour l’essentiel à la presqu’île du Cotentin, bordée sur trois côtés par la Manche, et débordant au sud en direction de la Bretagne, sur la baie du Mont-Saint-Michel. Le centre du département est occupé par une vaste plaine où le bocage domine. Au nord et au sud, le relief s’élève légèrement, quelques collines venant troubler ce paysage arasé dont le point culminant se situe dans les collines de Normandie à 368 m d’altitude.

L’agriculture de ce pays bocager associe de petites cultures de vergers (pommiers) à l’élevage bovin laitier qui est majoritaire. Le littoral abrite de nombreux ports de pêche, côtière ou hauturière (Granville, Blainville), ainsi que le port de commerce et de voyageurs de Cherbourg, qui est aussi une importante base militaire.

La Manche est touristique, grâce principalement au Mont-Saint-Michel, mais également à ses stations balnéaires, points de départ d’excursions vers les îles Anglo-Normandes. La gastronomie normande et le tourisme à la ferme attirent les touristes à la recherche de « produits du terroir » tels que le camembert, le cidre, le calvados, …

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Le département du Calvados (14), d’une superficie de 5 548 km2, est un département du nord-ouest de la France, de la région Haute-Normandie. Il est limitrophe des départements de l’Eure (27), de l’Orne (61), de la Manche (50).

Le département du Calvados, bordé au nord par les côtes de la Manche,  doit son nom selon l’hypothèse que sur des cartes marines rédigées en latin décrivant la côte dénudée et bosselée d’une partie du département, servant de repère aux marins, comme calva dorsa (dos chauve) : dorsa en latin (élévation) qui au large apparaissaient chauves (calva en latin) du fait de la faible végétation.

L’agriculture et l’élevage bovin laitier ainsi que les cultures de pommiers prédominent dans ce pays de bocage. Le littoral abrite de nombreux ports de pêche, principalement côtière, et le port de Caen-Ouistreham, port de pêche, de commerce et de voyageurs vers l’Angleterre.

Les plages du Calvados ont bénéficiées, durant la deuxième partie du XIXe siècle de la proximité de Paris, du développement du réseau ferroviaire et de la mode des bains de mer. La Côte de nacre et la Côte fleurie (Houlgate, Deauville, Cabourg, Honfleur) sont bordées de villas secondaires aux allures de petits manoirs, dont certaines sont très réputées.

La gastronomie normande attire de nombreux touristes à la recherche de « produits du terroir » tels que camembert, livarot, pont-l’évêque, calvados, pommeau, cidre, coquilles saint jacques de Port en Bessin …

Le Calvados accueille aussi de nombreux touristes sur l’histoire du débarquement de 1944. Plusieurs monuments et musées retracant l’histoire du Débarquement sur les plages normandes.

Les sites religieux de Bayeux (tapisserie) et Lisieux (pèlerinage de sainte Thérèse) figurent également parmi les destinations bénéficiant d’un grand afflux de touristes et de pèlerins.

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Le département de l’Eure (27), d’une superficie de 6 040 km2, est un département du nord-ouest de la France.

L’Eure est situé dans la partie sud de la région Haute-Normandie est doit son nom au cours d’eau qui le traverse dans la plus grande longueur, forme avec le département de la Seine-Maritime (76) la région Haute-Normandie.

L’Eure ne dispose pas de côte maritime, mais bénéficie en revanche de paysages assez préservés de l’industrialisation et de l’urbanisation, de grandes forêts, de campagnes typiques avec de fraîches vallées et de villes d’importance moyenne ou petite qui ont su préserver leur charme et leur caractère. Le bocage (où se pratiquent l’élevage bovin, principalement laitier, et la culture) domine à l’ouest. Le centre est voué aux cultures céréalières, et l’est, aux cultures sarclées (betteraves et pommes de terre).

Ce département allie en effet un riche patrimoine architectural et naturel et des espaces propres au tourisme vert ou au tourisme rural. En effet dans l’Eure la nature est omniprésente, les forêts y sont nombreuses, et les rivières et vallées (vallée de la Seine dominée par de blanches falaises) serpentent à travers une campagne verdoyante. Et ce département est favorisé par sa proximité de Paris et sa situation sur la route des plages du Calvados.

En Normandie la gastronomie occupe une place très importante et ce depuis très longtemps. Cette région offre un grand nombre de produits du terroir. C’est une région qui mérité véritablement qu’on s’y arrête certes pour ses richesses historiques et culturelles mais aussi pour y déguster tout ce qui fait la richesse de son terroir !

La Normandie c’est les produits de la mer tels que les huîtres d’Isigny-sur-Mer, de Saint-Vaast-la-Hougue, les crevettes et coques de Honfleur, les coquilles Saint-Jacques de Grandcamp-Maisy, les lisettes de Dieppe ou bien encore les moules de Barfleur ou de Villerville.

La Normandie c’est aussi les produits laitiers, le beurre, les fromages (Livarot, Camembert, Neufchâtel…), la crème fraîche.

La Normandie c’est encore de la bonne viande et de succulentes charcuteries ! Pensez à son agneau de pré salé, son canard au sang de Rouen, ses tripes à la mode de Caen, Le caneton à Duclair, le poulet vallée d’Auge, l’andouille de Vire, le boudin noir à Mortagne-au-Perche, le boudin blanc à l’Avranchin, l’omelette de la Mère Poulard du Mont-Saint-Michel….. bref, la liste est trop longue pour pouvoir la continuer, mais bref, votre palais ne pourra qu’être satisfait et flatté par tous ces mets.

La Normandie c’est également des fruits, des légumes frais. N’oubliez pas les poires qu’elles viennent d’Avranches, d’Alençon ou de Rouen, les cerises de Duclair ou les pommes qui sont utilisées soit pour les desserts soit pour les alcools.

Et oui, la Normandie c’est aussi cela , le cidre (jus de pomme), le calvados (alcool de pomme à 50°) et le pommeau (2/3 de jus de pomme et 1/3 de calvados, 16 à 18°) ou bien le poiré et l’alcool de poire. Par tradition les normands avaient autrefois l’habitude de boire un petit verre de calvados en milieu des  repas de cérémonie, ceci afin de faciliter la digestion ! De nos jours le trou normand est le plus souvent remplacé par un sorbet à la pomme arrosé de calvados .

Enfin, la Normandie c’est aussi des confiseries ! Pensez aux sucres d’orge à Rouen, aux diamants normands, à la confiture de lait, aux berlingots de Falaise, aux caramels d’Isigny ou encore aux Bouchons d’Alençon et à de nombreuses autres douceurs normandes !

Les fêtes et festivals normands qui louent la gastronomie du crû sont légions tout au long de l’année et vous pourrez entre autre vous régaler de quelques recettes comme la salade de pomme de terre au cidre et au camembert, les crêpes au camembert, le poulet à la normande, les magrets de canard aux pommes et au cidre, le lapin farci à la normande, le rôti de porc à la normande, les beignets aux pommes, le clafoutis aux pommes et au calvados….. voilà de quoi vous faire saliver en attendant que vos papilles puissent apprécier !

Plus d’informations concernant la cuisine Normande sur Wikipédia.

Deauville haut lieu de la Normandie accueille depuis 1975 le festival du cinéma américain.

Dans les années 1960/1970 Deauville reprend de la superbe qui avait été sienne et son maire de l’époque, Michel d’Ornano,  ainsi que le responsable du casino et de la gestion des grands hôtels, Lucien Barrière, décident de redorer l’image de Deauville, station balnéaire. Ils ont envie que l’aura de Deauville rayonne beaucoup plus loin et dans d’autres domaines afin qu’elle puisse toucher un plus grand nombre de personnes.

Pour eux, il ne faut pas se contenter de l’aspect balnéaire ni hippique de la ville qui rendent Deauville célèbre, il faut voir beaucoup plus grand !

Cette envie coïncide avec une autre grande idée née de la passion commune de deux hommes : André Halimi et Lionel Chouchan. Ces derniers rêvent de pouvoir partager leur amour pour le 7ème art et le cinéma américain. La réunion de ces quatre personnes va permettre la création en 1975 du Festival américain de Deauville. Il se tient désormais au Centre international de Deauville, ce depuis 1992.

Ce festival consacré au cinéma des Etats Unis se déroule du premier vendredi de septembre au dimanche de la semaine suivante. Contrairement à ses débuts le festival est aujourd’hui compétitif. Destiné à l’origine à servir de rampe de lancement en France aux grosses productions américaines, il met également en valeur aujourd’hui le cinéma indépendant américain.

Même si ce festival remporte immédiatement l’adhésion du public les grandes stars américaines ne s’y précipitent pas de suite. Au fur et à mesure de son existence ce festival de Deauville évolue. En 1977 il innove et crée les «Hommages» afin d’honorer de grandes figures du cinéma américain comme par exemple Gregory Peck, Sydney Pollack, Francis Ford Coppola… Des hommages posthumes sont rendus (James Dean, Rita Hayworth…), ainsi que des hommages à des institutions ou thématiques. Dès 1995 le Festival s’ouvre à la compétition. Il existe désormais le Grand Prix du Jury, le Prix du Jury et le Prix de la Critique Internationale. De 1998 à 2004 le Festival aura également une section Courts Métrages. Depuis 2003 le Festival de Deauville consacre une section aux documentaires américains, Les Docs de l’Oncle Sam, lesquels rencontrent un franc succès.

Ce Festival évolue sans arrêt : en 2007 des films commencent à être projetés 24h sur 24 ! IL est le seul festival au monde à proposer cela ! En 2010 le Festival de Deauville ouvre ses portes aux séries télévisées américaines et lors du week-end d’ouverture on peut se retrouver pour des projections de séries cultes et d’épisodes inédits, en accès libre et gratuit.

Depuis plus de trente cinq ans maintenant de nombreuses célébrités ont foulé les planches de Deauville de même que de futurs grands réalisateurs. Le pari est réussi, pendant quelques jours chaque année Deauville devient l’Amérique du cinéma

La cathédrale Notre-Dame de Bayeux, roman et gothique mélangés

On a tous entendu parler de la très célèbre tapisserie de Bayeux ! Et bien c’est pour ce magnifique édifice qu’elle fut réalisée. La cathédrale Notre-Dame de Bayeux, plusieurs fois incendiée, remaniée et agrandie, est un mélange d’architecture romane et gothique qui mérite le détour.

Un extérieur mixte

Consacrée en 1077 devant Guillaume le Conquérant, la cathédrale fut rapidement détruite par un incendie. De l’édifice roman, il subsiste les deux tours de la façade occidentale et la crypte. Pour la restauration et l’agrandissement, le style roman n’est plus au goût du jour. C’est le style gothique qui est à la mode. La façade occidentale est donc hétéroclite avec ses deux tours romanes surmontées de flèches gothiques et ses cinq porches du même style.

Le premier étage de la tour centrale est typique du gothique flamboyant alors que le deuxième affiche un style néo-gothique. Le dôme en cuivre, la tourelle et la flèche datent du Second Empire. Viollet-le-Duc voulait détruire la tour centrale fragilisée ; elle fut pourtant conservée et la cathédrale put enfin arborer ses trois tours prévues dès le XIIIème siècle.

Un intérieur impressionnant

Quand on pénètre dans la cathédrale, on est surpris par l’abondance de lumière, la grandeur et l’architecture encore une fois mélangée. Le premier niveau roman affiche des décors caractéristiques. L’architecte laisse tomber les deux étages gothiques traditionnels pour un seul et fait entrer davantage de lumière. Ce système sera largement repris par le gothique flamboyant. On lève les yeux pour voir la décoration romane beaucoup plus fine et travaillée que ce que l’on a l’habitude de voir pour cette époque en Normandie.

On avance vers le chœur gothique sur trois niveaux avec, là encore, de très nombreuses décorations sculptées. Prenez vos jumelles et admirez les peintures médiévales de la voute avec des anges en prière. Le chœur gothique, typiquement normand, abrite de multiples colonnes et colonnettes et un décor particulièrement riche.

Ne repartez pas sans visiter la salle du chapitre et son labyrinthe pavé très bien conservé ainsi que la salle du Trésor et son mobilier vraiment sympa.

Infos supplémentaires

Horaires d’ouverture :

Se loger en Normandie
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Se rendre à la cathédrale :
Environ une heure de voiture directement depuis l’aéroport de Deauville

De nombreux artistes ont exprimé pendant une quinzaine d’année l’expression de la sensibilité moderne. Étant donné que leur peinture exprimait les impressions qu’ils ressentaient devant un paysage, le nom de ce mouvement vient tout naturellement d’un tableau de Claude Monet « Impression, soleil levant » (1872).

La Normandie va devenir au XIXème siècle le berceau de l’impressionnisme avec ses paysages et leurs superbes couleurs. Eugène Boudin sera l’un des précurseurs de ce mouvement. Originaire d’ Honfleur, ami de Baudelaire qui le surnommait « Le Roi des ciels », Boudin ne fut pas peintre immédiatement. Il fut d’abord libraire et c’est en tant qu’artiste amateur qu’il demandait des conseils à ses clients, puis il exposa des peintres comme Courbet, Millet et là, il découvrit sa réelle vocation. Il essayait par exemple dans ses pastels de fixer les aspects changeant de l’atmosphère. Les couleurs qu’il utilisait alors étaient beaucoup plus violentes que celles de ses peintures. On peut citer dans ses œuvres « Le Havre, sortie du port », « Le Marché ». C’est lui qui encouragea un jeune du Havre à se mettre à la peinture. Il s’agissait de Claude Monet !

Claude Monet, originaire du Havre il vendait des caricatures puis il se mit à la peinture, notamment sous l’influence de Boudin. Il réalisa de nombreuses marines aux alentours du Havre, plus de 20 tableaux consacrés à la Haute-Normandie, à la cathédrale de Rouen. A Paris, il rencontra Courbet, Corot, Renoir, Sisley et les emmena à Honfleur, à Etretat dont il louait la beauté de la mer et des falaises. On lui doit par exemple « La falaise de Fécamp », « Sainte-Adresse ».

Il est donc évident que les musées de Normandie que ce soit à Rouen, Caen ou Dieppe regorgent de tableaux des impressionnistes. En plus de ceux cités ci-dessus Les impressionnistes dont on peut admirer les œuvres en Normandie ou sur la Normandie sont nombreux. Que ce soit Courbet (« Marine », « Les falaises d’Etretat après la tempête »), Camille Pissarro, spécialiste des paysages de campagne (« Quai à Rouen »), Caillebotte, Alfred Sisley qui aimait les scènes de pluie et de neige, Pierre-Auguste Renoir, sans doute le plus populaire.

Pendant plus de 70 ans, des années 1850 à 1920 la Normandie ne s’est pas départie de son succès auprès des plus grands artistes de cette époque, mais cette région ne représente pas que le berceau de l’impressionnisme et tant mieux pour tous les amateurs d’art et de peinture !

L’hymne au pays natal

Le destin de Frédéric Bérat, né le 11 mars 1801 à Rouen, ne sera pas de reprendre le commerce de « cuir, huile et bleu de Prusse » comme l’aurait souhaité son père. Alors qu’il est envoyé à l’institution Sueur, on décèle chez lui des aptitudes à la musique et on lui attribue un professeur particulier qui lui enseignera les subtilités de la clarinette. Après avoir terminé ses études, il ira à Paris dans une grande maison de commerce de textile où il restera environ huit ans, puis dans les bureaux de l’ancien député Mercier.

Pendant ce temps, la chanson à succès, « J’ai perdu mon coutiau » est sur toutes les lèvres et son auteur n’est autre que son frère, Eustache devenu parolier. Le jeune Frédéric décide alors de suivre les pas de son aîné. Il étudie seul le piano, et Plantade lui enseignera l’art de la composition et la mélodie. Il va alors créer sa toute première chanson «  Le petit savoyard » puis d’autres, qu’il chantera dans des cercles fermés mais rapidement, des chanteurs vont s’approprier ses œuvres qui seront très vite en vogue.

Il existe plusieurs versions de l’histoire de l’écriture de la célèbre chanson « Ma Normandie ». La plus connue dit que l’inspiration serait venue au parolier sur le bateau qui rejoint Rouen au Havre, dans la contemplation des coteaux et des berges. L’œuvre terminée, il serait retourné au Havre chez Eustache pour lui montrer son travail. Son frère y aurait déjà vu un succès. Il s’agit là d’un véritable trait de génie du chansonnier qui évoque la nature, le temps qui passe et la nostalgie du pays natal sur une musique simple. Béranger, alors le plus populaire des chansonniers de romances de l’époque, de vingt ans son ainé, se liera d’amitié avec Bérat et le prendra sous son aile. Celui-ci lui écrira une chanson : « La Lisette de Béranger » qui deviendra comme d’autres titres, un véritable succès.

Lorsque la SACEM est créée en 1851, « Ma Normandie » est l’une des premières chansons à y être déposée. Le 2 décembre 1854, le chansonnier, Frédéric Bérat âgé de 54 ans, meurt d’un cancer de la moelle épinière, et il sera enterré au cimetière du père Lachaise à Paris. Sa chanson restera dans la culture française mais également dans bien d’autres pays car non seulement elle se fait l’hymne officieuse de la Normandie mais aussi l’hymne officielle de Jersey. Des paroliers allemands estoniens ou arméniens se sont très largement inspirés de la chanson française pour écrire les leurs.

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